Léonard Bender

Je suis infiniment reconnaissant à l’Université de Genève de m’avoir permis de mener à bien des études, alors même que je n’étais pas en possession d’une maturité. En effet, après un emploi de dix ans dans l’hôtellerie, qui m’a conduit notamment des salons feutrés de l’American Bar du Savoy Hotel de Londres, au prestigieux Bellevue Palace de Berne, je décidais, à l’âge de 27 ans, de tenter ma chance à l’Université de Genève. D’abord en décrochant une licence en sciences politiques, puisque c’était la filière que m’avait autorisée le jury statuant sur mon cas, puis une seconde licence, en droit cette fois.

Tout de suite, j’ai voulu « rentrer au pays », c’est-à-dire, en Valais, pour débuter un stage d’avocat en vue d’embrasser cette profession. A peine le brevet en poche que j’ouvrais mon propre cabinet, au sein duquel j’exerce toujours à Martigny. Parallèlement à mes activités professionnelles, j’ai occupé, ces quatre dernières années, la fonction de vice-président national d’un parti gouvernemental. En résumé, on peut dire que j’ai passé du bar … au barreau ; de maître d’hôtel à maître … tout court !

Il m’est ainsi arrivé de retourner récemment au « Bellevue », le cinq étoiles qui jouxte le Palais fédéral, non pas pour reprendre du service, mais pour suivre un séminaire organisé, le 5 septembre dernier, par la FSA (Fédération suisse des avocats) !