François Grobet

Mes études universitaires, mais quand diable était-ce ? Ah oui, je me rappelle, 1978. Et pourquoi donc ? N’est-ce pas à cela que sert une maturité ? Combien de temps y ai-je étudié, enfin si j’ose dire ?

Le temps de prendre conscience qu’il était préférable de m’orienter sur ce qui me plaisait et à quoi je consacrais déjà bien plus de temps qu’à mes polycopiés, soit la photographie.

Des bons souvenirs ? L’assidue fréquentation des bistrots alentours, les sympathiques et charmantes étudiantes, qui souvent, enfin, plutôt parfois, m’y accompagnaient, ainsi que les cours de photographie organisés par les activités culturelles de l’université.

Que m’en reste-t-il? Une fort pratique blouse blanche que j’utilise encore régulièrement, lors de mes travaux en chambre noire. Des regrets ? Pas le moindre ! Sauf peut-être lorsque j’aperçois le magnifique cabriolet dernier cri que je ne pourrais jamais m’offrir.

Bref, après avoir pratiqué la photographie de mode à l’étranger, je me suis installé à Genève où je réalise des mandats  pour les médias, agences de pub, ainsi que pour des entreprises et institutions.